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CHEMISES VELOURS

Nos chemises en velours sont fabriquées à la demande au Portugal et en trois semaines. Cette maille de 375 gr/m², déclinée en quatre superbes couleurs, est parfaite pour la mi saison sur un t-shirt. Nous avons forcément pensé à vous, puisque nous proposons toutes les tailles du XS au 4XL.

CHEMISE VELOURS CAMEL | EDWINCHEMISE VELOURS CAMEL | EDWIN
CHEMISE VELOURS CAMEL | EDWIN Prix de vente125.00 €
surchemise en velours bleu marine - packshotCHEMISE VELOURS BLEU MARINE | EDWIN
CHEMISE VELOURS BLEU MARINE | EDWIN Prix de vente125.00 €
SURCHEMISE VERT TILLEUL | EDWINsurchemise en velours vert tilleul - focus matière
SURCHEMISE VERT TILLEUL | EDWIN Prix de vente125.00 €
CHEMISE VELOURS VERT OLIVE | EDWINNicolas notre modèle portant une chemise velours couleur vert olive
CHEMISE VELOURS VERT OLIVE | EDWIN Prix de vente125.00 €
Zoom velours côtelé moutarde
Mode éthique surchemise velours

La chemise en velours, cette icône discrète et indispensable.

La chemise en velours, c’est cette pièce qui traverse le temps avec une nonchalance élégante. Elle n’a jamais eu besoin de crier pour exister.

Tantôt rock, tantôt workwear, elle s’adapte, se réinvente, sans jamais perdre de son histoire. Aujourd’hui, on la retrouve aussi bien sur les épaules des amateurs de vintage, que dans la collection de créateurs pointilleux en quête de textures sincères.

Mais comment le velours s'est-il imposer sur nos chemises pour devenir un essentiel de notre vestiaire ?

Chemise velours rouge porté par Charles VII

L’Âge des Rois et des Tisserands

Dès le XVè siècle, le velours est déjà une étoffe de prestige. Il habille les rois, les nobles et le clergé. Regarde ce portrait de Charles VII : une cape de velours rouge profond, des manches amples, une présence imposante.

À cette époque, le velours n’est pas qu’un tissu, c’est un symbole. Produit sur des métiers à tisser complexes, souvent en soie, il est réservé à l’élite et est un marqueur social.

Les ateliers florentins et génois sont alors les maîtres incontestés de ce savoir-faire, et les teintures coûteuses, comme le rouge carmin extrait de la cochenille, renforcent encore l’exclusivité du textile.

La matière impose le respect, à une époque où la mode est une affaire aussi politique qu’esthétique.

Mais cette suprématie du velours aristocratique ne va pas durer éternellement…

Un homme souriant, vêtu d'une chemise en velours clair et d'une veste sombre, les bras grands ouverts, escorté par deux policiers en uniforme sur une rue pavée.

La chemise en velours descend dans la rue

Avec l’industrialisation et l’essor du coton, le velours change de camp. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il se démocratise et quitte les épaules des monarques pour celles des ouvriers.

Le velours côtelé, plus robuste et abordable, devient l’apanage des travailleurs manuels : mineurs, charpentiers, artisans l'adoubent pour sa résistance à l’usure, et au froid.

Et pour ne rien gâcher, la matière se patine superbement avec le temps.

Dans l’Angleterre du XIXe siècle, on le nomme désormais"corduroy" et il devient l'uniforme quotidien des travailleurs. On est loin du somptueux des cours royales, et la matière a pourtant conservé toute sa noblesse.

Celle d'un vêtement utilitaire qui se bonifie avec le temps

Mike Scott  pose adossé à une voiture vintage sur une rue bordée de maisons en briques. Il porte un ensemble en velours marron, composé d'une veste brodée et d'un pantalon assorti,

Des cafés intellectuels aux années 90

Puis, les artistes et les intellectuels s’en emparent. Dans les années 60-70, le velours quitte les usines pour se retrouver sur les bancs des universités et dans les cafés où l’on refait le monde.

On pense aux vestes en velours côtelé de Bob Dylan, aux pantalons portés par les étudiants de la Beat Generation, ou encore aux looks que l’on devine sur des clichés de Mike Scott.

Loin de s’arrêter là, la chemise velours a aussi trouvé sa place dans le vestiaire casual chic des années 90 et 2000, adoptée par des designers qui en apprécient la texture brute mais raffinée.

Aujourd’hui, la chemise en velours est un caméléon : une pièce qui porte en elle l’héritage du passé et une modernité assumée.

Zoom matière Velours marron glacé - Mode éthique

Pourquoi le velours nous séduit tant ?

Contrairement à d’autres tissus, le velours a ce talent rare de donner du relief sans jamais en faire trop.

Porter une chemise en velours, c’est d’abord une question de sensations. Le toucher est unique : une douceur presque nostalgique, avec un côté texturé qui capte la lumière différemment selon les mouvements.

Côté pratique, il est aussi plus robuste qu’il n’y paraît. Un bon velours côtelé encaisse les années avec une belle patine, et sa capacité isolante en fait un allié des saisons fraîches.

Pas besoin d’empiler les couches en hiver : une chemise côtelé bien coupée et un t-shirt suffisent largement.

Et si on parle de style, tout l’intérêt d'une chemise en velours réside dans l'ambivalence de la matière. Habillée ou décontractée, fonctionnelle ou purement esthétique, c’est cette dualité qui en fait une pièce intemporelle.

Nicolas notre modèle portant une chemise velours couleur vert olive

Comment porter une chemise en velours ?

Avec une chemise en velours, l’idée, c’est d’éviter l’effet
« costume de scène ». On la joue simple. Une coupe légèrement ample pour un rendu naturel, une couleur qui reste sobre (camel, marine, olive) et des associations sans prétention.

Un jean brut et une paire de sneakers vintage feront largement le travail. Pour une vibe plus affirmée, on peut tenter l’association avec un pantalon en laine texturée ou un chino bien coupé.

Et si l’envie vous prend de l’ouvrir sur un t-shirt blanc, c’est encore mieux. Ça donne cet air décontracté, presque instinctif, qui fonctionne toujours.

En layering, sous une veste en denim ou un blazer épais, la chemise joue le contraste des matières comme peu d’autres pièces. C’est un vêtement qui s’intègre sans effort, qui vit avec celui qui le porte.

Variation de différents velours. Bleu, Marron glacé, Bordeaux et Vert olive

L'entretien de votre chemise, pas besoin d’un rituel mystique

Là où certains tissus demandent un mode d’emploi complexe, le velours s’entretient plutôt bien à condition de respecter quelques bases.

Éviter le sèche-linge, qui risquerait d’écraser le relief des côtes. Un lavage à froid, avec un essorage doux, suffit amplement.

Pour le repassage, un petit coup de vapeur à distance et la chemise reprend sa forme d’origine sans souci.

Avec le temps, le velours peut marquer quelques traces d’usure aux endroits les plus sollicités (coudes, cols).

Loin d’être un défaut, c’est souvent ce qui lui donne son caractère. Une chemise en velours, ça ne s’abîme pas, ça se patine.

VOS CHEMISES VELOURS, MADE IN PORTUGAL